
D’après bon nombre d’écrivains, l’acceptation serait la clé pour surmonter des épreuves ou tout simplement avancer sur notre chemin de vie. Mais concrètement, accepter une situation n’est pas toujours chose facile. Lorsque vous pensez « acceptation », vous pouvez penser, parfois à tort, au renoncement. Comme si finalement, le fait de ne pas avoir le contrôle vous conduisait à vous dire « tant pis je laisse tomber » et à baisser les bras. Beaucoup de situations vous donnent envie d’abandonner car vous n’avez malheureusement pas la main mise dessus. De plus, quand certains se sentent impuissants, ils s’en remettent à une force supérieure en laquelle ils croient et se rattachent. Ce qui est peut-être votre cas. Cette méthode est aussi pour d’autres, prendre le risque d’être déçu de ne pas être entendu comme ils l’auraient voulu.
Il peut aussi vous arriver d’être convaincu(e) d’avoir accepté une situation et que pour autant rien ne s’améliore dans votre quotidien. C’est là que la patience entre en ligne de compte et c’est une qualité qui n’est pas innée pour tout le monde. Cela signifie également vivre au jour le jour, profiter du présent. Pourtant, sans cesse votre passé et votre futur vous rattrapent, vous y pensez souvent et cela est tout à fait humain. Chacun veut faire des projets, y parvenir et en créer de nouveau. Ce sont les projets qui vous animent. Parfois, ils prennent du retard ou sont reportés car les éléments extérieurs interviennent. Il se peut même que ceux-ci vous contraignent à stopper leurs mises en œuvre. La frustration est alors très grande et remonter à la surface demande beaucoup d’efforts. Accepter pour pouvoir repartir serait la solution aux divers maux rencontrés et ainsi vous permettre de retrouver la paix.
Ce qui est à souligner ici c’est que si des proverbes existent c’est parce que tous ces sentiments ont été vécus par d’autres avant vous. Tout ce que chacun de vous vivez a déjà été vécu ou est vécu au même moment par quelqu’un d’autre. Sur ce sujet, le dicton qui me semble être le plus approprié est celui-ci : il vaut toujours mieux voir le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide. Voir le verre à moitié plein ne supprimera pas la misère qui vous entoure, en revanche cela vous permettra de vous relever et de vous créer de nouvelles opportunités dans votre vie. La maladie peut être un bon exemple pour expliquer la plus-value de l’acceptation, que certains appelleront en réalité « lâcher prise ». Si vous êtes malade ou si une personne de votre entourage l’est, vous allez devoir apprendre à accepter que ce soit comme cela. Très souvent, les gens n’ont qu’une chose en tête : se guérir ou guérir le malade coûte que coûte. Qui pourrait d’ailleurs tolérer de voir partir un être qui lui est cher ou se laisser périr ? Et pourtant, vous n’arrivez pas ou ne pouvez pas toujours avoir le contrôle sur un état de santé. Il faut alors accepter que tout puisse s’arrêter à tout moment. Vous pensez peut-être qu’il faille laisser tomber parce qu’il n’y a plus d’espoir. Or il n’en est rien. Ce n’est, d’ailleurs, même pas de cela dont il est question. En réalité, il s’agit de dire que ce que vous souhaitez c’est la guérison et vous mettrez tout en œuvre pour que cela se fasse. En revanche, la maladie ne devra pas être une obsession car c’est cette obsession qui pourrait tout faire basculer dans le sens inverse.
Plus une personne est obsédée par quelque chose, moins elle est apte à avancer car elle bloque le processus des évènements souhaités. Les spécialistes de physique quantique diront qu’il s’agit de niveaux de vibrations que l’on émet. À mon sens, dans la notion d’obsession, il y a une grande part de peur : peur que cela ne fonctionne pas. L’individu émettrait ainsi de mauvaises vibrations qui font que les choses positives qu’il attend ne peuvent pas se mettre en place et produiraient la situation redoutée. Sans aller jusqu’à approfondir la thématique des vibrations, on peut tout simplement constater que plus vous vous focalisez sur un objet, moins votre cerveau est en mesure d’observer et de saisir ce qu’il se passe autour. Vous rateriez donc comme ceci beaucoup d’opportunités.
Pour en revenir à l’acceptation, il faut noter que ce mot n’a rien à voir avec la résignation, bien au contraire. Accepter, c’est selon moi, se dire : « la situation est ainsi, j’ai envie de l’améliorer, je vais faire tout ce qui est en mon pouvoir pour que ce soit le cas, mais je suis conscient(e) que l’échec fait partie des possibilités ». Accepter, c’est être capable de comprendre qu’il y a deux situations envisageables : celle qui semble bonne et celle qui paraît mauvaise. Il faut alors pouvoir par la suite conserver le désir qui nous anime sans pour autant s’empêcher de s’ouvrir aux choses à côté. Il est important d’être en paix avec vous-même pour mener à bien les objectifs que vous vous êtes fixés. Si l’on reprend le cas de la maladie, elle est là et on ne peut pas le nier. Mais à cela s’ajoute le fait qu’il faut tout mettre en place pour se sentir au mieux dans sa tête. Car oui, c’est elle qui fait une majeure partie du travail en termes de guérison. C’est en limitant la pollution mentale et en gardant à l’esprit qu’un processus d’amélioration est en train de se faire que le corps commence à réagir. C’est aussi en regardant et/ou en écoutant des histoires drôles que les nerfs se relâchent. Et bien sûr, se satisfaire de petites améliorations, aussi minimes soient-elles, qui arrivent chaque jour prouvent que les choses évoluent. C’est pourquoi il est essentiel de vivre profondément le moment présent sans s’inquiéter du lendemain afin de s’assurer que le futur sera radieux.
Dans le cas où vous échoueriez, vous aurez au moins la satisfaction d’avoir fait tout votre possible pour que tout s’arrange. Même si le résultat n’est pas celui que vous auriez espéré, vous ne vivrez pas dans le regret car vous avez fait les choses avec conviction et amour. Vous aurez le privilège de dire que vous avez fait preuve de courage et de sincérité. Sans vous duper et peu importe la finalité, vous aurez mis toute votre énergie dans votre projet pour vous donner les moyens de réussir et ceci est le plus beau des mérites.