Est-on vraiment maître de son destin ?

Une réponse tout aussi complexe que la question : oui et non.

Oui car nous pouvons faire des choix. Non car on ne contrôle ni les gens, ni les situations.

Certains essayeront quand même d’avoir la main mise sur des personnes pour obtenir quelque chose, c’est ce qu’on appelle la manipulation. Mais même si l’on peut être gagnant à ce jeu, la gagne ne dure qu’un temps et peut, en l’espace de quelques jours, mois, années, se transformer en défaite. Tôt ou tard, celle ou celui qui aura été manipulé(e), sans même avoir un esprit de vengeance, fera très possiblement de nouvelles rencontres et ira tout naturellement vers des individus lui proposant des relations plus saines. Est-ce ce qu’on appelle la loi de l’attraction ou simplement la justice par nature ? Tout dépend des croyances de chacun.

Ce qui est sûr, c’est que plus nous cherchons à obtenir un objet de convoitise par tous les moyens, plus l’on se confronte à des murs. Jusqu’au jour où on se lasse, passe outre et soudain, ce que nous n’attendions plus, se trouve là, sous nos yeux.

Qui n’a jamais cherché désespérément un outil ou autre ? Épuisé(e) de ne rien trouver, laisser tomber et quelques temps après le voir à l’endroit et au moment que vous n’auriez jamais pensé ? Parfois même, nous trouvons mieux que ce que nous avions espéré. Et si c’était cela être maître de son destin ? Vouloir, essayer, patienter, saisir des opportunités et se laisser surprendre ?

Finalement, s’obstiner sans prendre de recul, ne serait-ce pas se condamner à une prison ? Celle qui empêche de voir la vie telle qu’elle est et de la vivre pleinement ? Celle qui entrave la place aux relations intenses et sincères ? Jusqu’au jour où la vie nous punit pour nous faire comprendre que nous sommes bien peu de choses pour se permettre le contrôle constant.

Un jour, on peut tomber malade, perdre une personne avec laquelle on envisageait de faire sa vie, un travail, se voir retirer un être cher… pour apprendre que diriger sa vie de façon dictatoriale mène à la souffrance plutôt qu’à la délivrance.

C’est en étant libre, défait de toute domination, qu’on offre la possibilité aux autres de l’être aussi. C’est en respectant la liberté de notre entourage de faire comme bon lui semble que celui-ci se sent l’envie de rester dans nos vies car c’est un choix, non une contrainte.

En une phrase, je dirai qu’être maître de son destin, c’est se prendre en main, tout en ignorant de quoi sera fait demain…

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