
(Temps de lecture : 2mn)
Parfois on se lancerait bien. Certains y vont carrément sans même réfléchir, d’autres feront un pas en arrière quand ils liront la liste de ce dans quoi ils s’engagent. Personnellement, je suis partisane du faire pour les autres ou de donner aux autres. Je crois que chacun porte ça en soi mais la réalité nous rattrape toujours car il y a ce que nous voudrions bien faire et il y a ce que nous pouvons faire. Nos vies sont quelques fois bien chargées en termes de planning et/ou d’émotions.
Derrière tout ceci se cache aussi le fait que l’on puisse se sentir contraint et lorsque l’on ne ressent plus de plaisir à offrir aux autres, il faut, à mon sens, prendre du recul et du temps pour nous, pour recharger les batteries et repartir avec de meilleures énergies. Il faut arriver à trouver un équilibre entre « penser à soi » et « penser aux autres ».
Si on s’oublie on peut développer, au fil du temps, de la rancœur et se dire qu’à trop penser aux autres, personne n’a pensé à nous… Or nous avons tous besoin d’attention. Je ne dis pas là qu’il faille sombrer dans l’égoïsme… De toute façon à partir du moment où l’on pense à la possibilité de réaliser quelque chose pour aider alors c’est que l’on est ouvert aux autres… En revanche, si on croit faire une bonne action en allant voir les gens pour leur raconter à quel point notre vie est géniale et insidieusement leur rappeler que la leur ne l’est pas, ça ne compte pas 😉
Il est important de garder en tête que l’on peut être bénévole sans faire partie d’une association. Le bénévolat peut se faire entre voisins, dans la rue, en soirée ou que sais-je. On peut par exemple collecter des bouchons pour les donner à une association qui les revendra et proposera, à l’aide des bénéfices, des actions auprès des personnes en situation de handicap. On peut discuter avec une personne SDF pour lui offrir une écoute, etc…
Et puis il y a nos proches qui ont aussi besoin de nous, d’un soutien, d’une parole… On peut donner de la nourriture lors de collectes. On peut choisir de verser une somme d’argent pour une ou plusieurs causes. Il existe aussi des applications qui nous permettent de donner ou de faire des choses à notre convenance, quand nous sommes disponibles. (Si vous voulez des informations sur les applications, n’hésitez pas à m’écrire, j’en discuterais avec vous avec plaisir).
Le bénévolat prend tellement de forme, que l’on peut, je pense, s’éviter de culpabiliser si l’on a peu de temps ou peur de s’engager dans une action qui sur le long terme nous conduira à nous désinvestir.
Si chacun donne à son échelle, que la pierre soit petite ou grande, l’édifice se construira. C’est ici que l’expression « l’union fait la force » prend tout son sens.
Donner oui, ce que l’on peut, pour le faire sans amertume, avec douceur et sincérité. Par ailleurs, paraît-il que plus l’on donne, plus l’on reçoit, on essaye pour voir ce que ça « donne » ?
Une pensée à tous mes proches, famille et amis qui m’ont toujours soutenue et fait part de leurs dynamismes pour toujours aller de l’avant car pour moi l’amitié est aussi une jolie forme de bénévolat. (Vous pourrez la ressortir si un jour on vous demande ce que vous faites pour les autres et que vous êtes à court d’idées… 😉)
Alors merci à chacun d’entre vous de donner ce que vous pouvez avec votre bonne humeur ! 😊