
Il y a trois ans, avant de devenir maman, Amel se lance dans la lecture de sujets écologiques, provenant de différentes sources.
Juriste engagée, Amel souhaite alors développer sa curiosité personnelle sur cette thématique. Elle prend ainsi conscience que nous sommes arrivés à bout d’un système où l’on utilise trop de ressources.
La protection du vivant devient naturellement son combat quotidien.
Pour elle, militer pour l’écologie c’est aussi militer pour l’égalité sociale. Trop d’individus usent et abusent, tandis que d’autres n’ont aucun moyen.
De plus, l’exploitation animale lui tient à cœur. Celle-ci a de lourdes conséquences sur notre environnement.
Après avoir lu de nombreux articles, Amel se demande ce qu’elle peut faire à son échelle pour changer sa consommation et avoir un impact bénéfique sur l’écologie. Une sorte de dualité s’instaure en elle. L’éveil écologique est là mais elle ne sait pas encore comment faire pour apporter sa pierre à l’édifice. C’est à cet instant, avant de tomber enceinte, qu’Amel choisit d’arrêter de manger de la viande. Petit à petit, elle sent une amélioration corporelle, une meilleure digestion, un changement sur sa qualité de peau et un sommeil plus réparateur. Elle ressent moins de lourdeur à la fin de chaque repas et remplace cette alimentation par des protéines végétales. Elle reprend l’alimentation animale lors de sa grossesse, puis arrête après la naissance de son fils.
Ce changement d’habitudes est en réalité bien plus complexe qu’on ne pourrait se l’imaginer car Amel doit se battre pour faire accepter ses idées auprès de son entourage. Bien sûr, son but n’est pas de contraindre les autres à adopter ses comportements, mais seulement de se sentir normale en choisissant de consommer autrement.
Le partage d’un repas en France est symbolique et le fait de consommer différemment a été sujet de divergence pour Amel et son compagnon, ainsi qu’avec certains de ses proches. Elle constate aujourd’hui qu’elle a grandi dans un certain schéma et désormais elle en choisit un en adéquation avec ses valeurs. Au début, elle avait honte car nombreux étaient ceux qui lui faisaient part de leur étonnement, de leurs railleries. Beaucoup faisait des amalgames entre l’arrêt de la viande et le fait de ne pas pouvoir sauver les éléphants à l’autre bout du monde. C’est avec détermination et courage qu’elle a su faire entendre son positionnement et l’assumer. À son sens, ce n’est pas parce qu’on ne mange pas pareil que l’on ne peut pas partager des moments conviviaux.
Pour Amel, cet arrêt de la viande est un arrêt personnel, tout comme certains arrêteraient de fumer. Elle refuse d’ailleurs de forcer qui que ce soit à rentrer dans cette considération. Elle le rappelle, ce qui est important, c’est que cet acte soit réalisé en conscience, en éveil.
L’exploitation des océans étant tout aussi gravissime que l’exploitation terrestre, cet été, Amel a décidé d’arrêter de manger du poisson également. Elle refuse que sa consommation engendre davantage de dégâts sur la biodiversité. Elle considère que l’exploitation animale et la qualité de vie sur Terre sont liées et qu’en exploitant aussi indignement, nous créons des maladies et des malformations. Selon elle, nous mangeons de la souffrance. À ceux qui de nombreuses fois lui ont rappelé que le légume vit lui aussi, Amel répond par l’affirmatif mais qu’il engendre moins de torture.
Cette nouvelle consommation est encore parfois difficile à gérer car la tentation est présente lors des repas symboliques, lorsqu’elle sent les odeurs… Puis, elle s’accroche et continue d’explorer la diversité des aliments.
Ce qui pourrait sembler être une privation n’est en réalité qu’un changement de point de vue. Elle sait que cette transformation est bonne pour sa santé, pour la Terre et son porte-monnaie. Il faut, en effet, reconnaître que la consommation animale représente un budget.
La prochaine étape d’Amel serait d’arrêter la consommation des œufs et du fromage, quand elle s’en sentira prête.
Si Amel s’engage de manière personnelle, elle le fait aussi de façon plus large en diffusant des informations sur l’écologie via ses deux comptes instagram @amelckbn et @my_sweet_paris
Par ce biais, Amel informe ceux qui désirent en savoir davantage sur ce qui est mis en place en matière d’écologie. Ainsi, elle souhaite partager des données pour que la vision des choses de chacun soit élargie.
Merci à Amel pour le partage de sa vision sur l’écologie !