
(A lire ou à écouter – lien en bas de page)
Quelqu’un qui vous aide à vous relever et à vous faire voir la vie du bon côté, on peut assurément dire que c’est de l’amitié.
Parfois, j’ai peur, car je ne sais pas si j’arriverais à être à la hauteur.
De toi, j’ai tant reçu, alors je n’aimerais pas que tu sois déçue.
Durant les heures les plus sombres, tu m’as obligée à sortir de mon lit et à aller reprendre goût à la vie.
Bien des fois, j’avais envie de faire la sourde-muette, car je n’avais pas le cœur à la fête.
Tu m’as écrit, appelé, me forçant indirectement à parler.
Ensuite, on a continué de bouger, voyager, tu m’a permis de me remettre sur pied.
Des histoires rocambolesques, qu’est-ce qu’on en a partagées, si bien que quand tu es loin, tu finis par me manquer.
Je crains aussi que la vie nous sépare, non pas parce qu’on ne veut plus se voir, mais elle peut nous contraindre à partir quelque part.
Ce qui me rassure, c’est que notre amitié nous l’avons souvent vécue à distance depuis notre enfance, et de constater que nous sommes toujours aussi liées est une sorte de récompense.
J’aimerais te faire la promesse que nous continuerons de réaliser des prouesses dans l’allégresse.
Parce que je ne connais pas le futur, faire dans la certitude est trop dur, mais ce qui est sûr, c’est que je ferais tout pour que nos aventures perdurent.
Dans mon cœur, sache que tu as une place mise à l’honneur.
Je n’ai nul besoin de te le dire avec des fleurs, car de petites attentions du quotidien, tu sais que je suis l’auteure.
Sur ces quelques mots, je te quitte, je pars prendre le train pour te retrouver très vite.