Tous bons à rien ?

À droite, à gauche, je cherche. En quête de sens, mon énergie c’est ainsi que je la dépense.

Comment font-ils tous ces gens ? Comment font-ils pour savoir ce qui les fait vibrer et leur permet d’aller de l’avant ?

Leur a-t-on attribué dès leur naissance une mission ? Quelle est donc la mienne, celle qui me donnera de l’ambition ?

Certains sont peintres, investisseurs, enseignants, musiciens… Moi, je suis qui ? Peut-être suis-je bon à rien ?

Quelques-uns ont trouvé une voie et l’ont quittée. Sont-ils fous d’avoir osé tout abandonner alors qu’un destin leur était tout tracé ?

Parait-il qu’à faire cela, il y en a qui se serait retrouvé sans rien.

Un tiens vaut mieux que deux tu l’auras. C’est important de se sécuriser dans un monde qui se veut incertain.

Il faut retrouver la raison, même si parfois je sens bien que je prends la mauvaise direction.

J’observe, j’écoute, et là je comprends que pour se délester du malheur et atteindre le bonheur, il faut déjà se libérer de ses peurs.

Ainsi dit, je me demande quelles sont-elles, même si je le sais bien dans le fond que c’est le contrôle qui m’empêche d’être en adéquation.

Pour autant, comment savoir ce qui me plaît ? J’ai eu beau aller prendre conseil, étudier des choses de près, je ne sais toujours pas et je ne le fais pas exprès…

Sur le chemin, un jour je comprends qu’il n’y a aucune urgence. Qu’après tout, je peux prendre mon temps, que finalement, les envies, les hobbies dépendent aussi de l’environnement dans lequel on grandit, dans lequel on vit. Et cela, c’est à mes dépens que je l’ai appris.

Au détour de conversations, j’ai pu me confirmer qu’on ne naissait aucunement avec un plan.

Ma mission est celle de devoir composer avec mon passé, mes peines, mes joies, mes forces et le moment présent.

Ce sont mes pensées et mes rencontres qui me permettront ou non de me mettre sur les bonnes vibrations, et de fait, d’entrer en action.

Vivre c’est s’accomplir. Comme dans tout travail, d’une mission, il en découle des activités. De celles-ci, c’est à nous qu’il revient d’aller explorer, d’essayer, d’abandonner, de recommencer, de se décourager, et de se remettre sur pied.

Il n’y a ni de bon à rien, ni de bon à tout, puisque le tout et le rien sont libres d’interprétation. À nous donc, de leur donner notre propre définition.

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