Vivre en paix

Vivre en paix, est-ce possible ? Là-haut, dites-le moi s’il vous plait !

J’ai ce sentiment que tout doit toujours nous appartenir, et certains ont du mal à entendre que ces caprices nous conduisent toujours au pire.

Combien de blessés, combien de morts encore ?

Combien de douleurs, de peurs et de rancœurs pour comprendre que nous sommes tous nés pareils, avec un cœur ?

Faut-il riposter face à celui qui a commencé ? Difficile de rester les bras croisés quand on est face à l’adversité.

On ne peut pas se laisser faire… Pendant ce temps le monde s’effondre… Impuissante, je reste là à me morfondre.

Quand la colère anime, elle ne regarde même pas qu’elle tue d’innocentes victimes.

Je prie, je prie, mais quand finira-t-elle la partie ?

Dans cet instant présent tout est si lent…

Pour se faire la guerre, tout est prétexte…

Religion, histoire, territoire, et que sais-je, pouvons-nous remettre les choses dans leur contexte ?

Pourquoi tant d’animosité ?

On ne sait donc pas vivre en communauté ?

Sans cesse revient ce besoin d’appartenance, oubliant que nous venons tous de la même semence, celle de la planète Terre, qui aimerait sûrement épargner à ses enfants tant de misères.

Que doit-on faire pour retrouver nos esprits ?

Univers, dis-le-moi je t’en prie !

Aujourd’hui, le seul acte que je puisse mettre en place, c’est d’essayer de vivre dans l’amour pour éviter que mon âme devienne de glace.

L’amour peut-il combattre la folie, celle qui nous meurtrie ? C’est pourtant si facile à dire quand on n’est pas soi-même sur le terrain en train de souffrir…

J’ai tant eu foi en l’humanité, mais tout ne se joue pas sur des pourparlers.

Je pensais que nous étions instruits pour éviter de réitérer ces évènements fortuits.

Ai-je été crédule de penser que nous pourrions vivre librement et en sécurité comme les droits de l’Homme le stipule ?   

Je constate que la soif de pouvoir réduit tous nos espoirs.

J’ai mis du temps à le comprendre que jamais je ne pourrais sauver le monde, car je ne peux guère émettre constamment de bonnes ondes.

Qui le peut d’ailleurs ? Qui peut dire qu’il n’a jamais connu la peur, la douleur ?

Aujourd’hui, je crois qu’il est préférable d’être en paix avec soi-même en défendant ses convictions, et ainsi participer à notre évolution.